dimanche 13 décembre 2009

C'est l'hiver !

Je n'ai pas eu beaucoup de temps ces derniers mois pour mettre à jour ce calendrier, mais les choses suivent leur cours.
Aujourdhui il a commencé à neiger un peu, et les prévisions météo nous annoncent une semaine froide.
Aussi, j'ai fait le tour des ruchers ce matin pour vérifier où en sont les réserves de candi, regrouper les ruchettes par 4 pour constituer des groupes de chaleur, et enfin pour isoler les quelques ruches qui n'étaient pas encore équipées d'une feuille d'isolant termique au dessus du couvre-cadres.

Les colonies sont donc prêtes pour affronter dans de bonnes conditions l'arrivée du froid.

samedi 25 juillet 2009

fabrication de ruchettes 6 cadres en polystyrène extrudé

Matériel :
- plaques polystyrène extrudé 20mm épaisseur (1250*600mm ; 2.75€/plaque)
- colle Patex 300 pro en tube de 300ml ( 10.8€ environ 4 ruchettes / tube))
- crémaillères 12 cadres coupées en 2
- tourillons 8mm diamètre
- grillage anti-moustiques

Méthode :
- découpe du polystyrène selon le plan de coupe (le plan de coupe est simple pour un petit nombre de pièces, mais dès que vous avez beaucoup de types de pièces et beaucoup de ruchettes à fabriquer, il est important d'optimiser l'utilisation des plaques de polystyrène pour diminuer le gaspillage. Pour ce faire, j'utilise un petit logiciel que l'on trouve sur le net : "débitpro".)

- l'assemblage est réalisé à mi-bois (mi-polystyrène ?) cf photos ci après
Panneau côté ruchette : on apperçoit au sommet de l'image, la découpe qui permet de réaliser un assemblage mi-bois.







- pour assurer la solidité de la fixation des crémaillères, elles sont fixées sur des tasseaux de bois de 10*30*225mm. L'ensemble est collé sur le polystyrène.
Sur ces images, les tasseaux de bois sur lesquels font fixées les crémaillères sont en bas de l'image.
A gauche : face avant
à droite : face arrière









- de même, j'ai inséré en bas de la face arrière de la ruchette, un tasseau de bois de dimension identique, dans lequel j'ai fixé 7 tourrillons de 8mm de diamètre pour jouer le rôle de guide de cadres.

Sur l'image ci-dessus, le guide de cadres apparait en haut sur l'image de la face arrière

-
le toit est constitué de 2 morçeaux de polystyrène, posés côte à côte sous le toit en tôle (obtenue chez un imprimeur [tôle d'impression ofsset]). Le polystyrène sous le toit en tôle servira d'isolant est sera utilisé toute l'année.

Sur cette photo nous distinguons : le toit en tôle et 1 élément en polystyrène (1 sur 2), inséré dans le toit et qui permettra l'isolation de la ruchette






Cependant, pour éviter que la propolis ne soude le polystyrène du toit sur le corps de la ruchette, le corps de la ruchette sera recouvert d'une feuille plastique avant la pose du toit.

- le fond de ruche est percé d'un trou avec une scie cloche, recouvert avec un morçeau de grillage anti-moustique et fixé sur le polystyrène avec de la colle.
La photo ci-dessous montre le trou d'aération ainsi que les deux tasseaux de polystyrène qui seront collés sous la ruchette









Deux vue de dessus :



- enfin, la ruchette est peinte avec une peinture plutôt foncée (pour éviter que l'intérieur de la ruchette ne soit trop lumineux, et pour protèger le polystyrène des UV), et si possible inoffensive pour les abeilles (j'ai choisi une peinture à l'eau).
















Si vous souhaitez plus de détails, n'hésitez pas à me questionner par mail [

vendredi 24 juillet 2009

Retour de vacances

Je suis revenu de vacances, mais j'ai beaucoup de plaisir à retrouver le rucher avec ses milliers d'abeilles qui s'affairent autour des ruches.
Le premier travail que j'ai entrepris a été de débroussailler autour des ruches, car ça en devenait malaisé de circuler.
Une heure de débroussailleuse plus tard la place était propre.

Les autres années je débroussaillais plusieurs fois au cours de la saison. Aujourd'hui, je ne prends plus en compte ces considérations esthétiques qui me faisaient dégainer la débroussailleuse aussi facilement !.
Seule priment les aspects pratiques : pouvoir me déplacer autour des ruches sans problème.

Par contre, je confirme que les abeilles n'aiment pas ce petit engin à moteur fonctionner autour de leur aire d'envol, ma varreuse était maculée de centaines de dards !.

Cet après-midi, je vais commencer une visite systématiques des ruches et ruchettes pour faire le point et nourrir au sirop toutes celles dont les réserves sont faibles. En effet, comme la saison est en avance, la plupart de floraisons sont terminées, et certaine ruches peuvent se retrouver en difficuté faute de réserves suffisantes.
Cette année le châtaignier avait 15 jours d'avance, et cette floraison qui se termine habituellement vers le 15 juillet était terminée vers le 1er juillet.
J'en profiterais également pour récolter le miel de chataignier, mais sans espoir de remplir beoucoup de pots !.

Sinon je fabrique actuellement des ruchettes 6 cadres en polystyrène extrudé. Il s'agit d'un essai. Je mettrais un petit dossier en ligne sur cette fabrication .

lundi 22 juin 2009

La saison avance

Depuis début mai je n'ai pas alimenté mon site.
Ce ne sera pas encore aujourd'hui que je vais le faire, mais je promets de le faire cette semaine !

En fait j'ai repris mon activité professionnelle principale début mai, et j'ai la tête dans le guidon depuis cette date.
Maintenant tout rentre dans l'ordre et je vais pouvoir communiquer un peu plus sur ma passion, l'apiculture.
Alors à bientôt.

jeudi 7 mai 2009

vérification de l'acceptation des reines fécondées introduites et confection de pâte protéïnée.

Ce soir, j'ai opéré un contrôle du rucher sur lequel sont installés les essaims artificiels dans lesquels j'ai introduit les reines fécondées Buckfast.
Sur les 5 essaims, le taux de réussite est de 100%, et les 5 reines ont commencé leur ponte.
Tout va donc bien.


J'ai reçu aujourd'hui la levure de bière.
J'ai donc réalisé la pâte protéinée à base de levure de bière (750g), de pollen (500g), de miel (500g) et d'eau (200g).




Cette pâte assez nauséabonde sera distribuée par petites boulettes de 20g sur les têtes de cadres de toutes les ruchettes contenants des essaims artificiels en complément du rirop 50/50 afin de faciliter leur survie et de maximiser le taux de réussite.




Assez paradoxalement, bien que les ressources en pollen est nectar soient abondantes, certains essaims artificiels, fautes de butineuses et de réserves, risquent de manquer de nourriture pour assurer leur démarrage en attendant que le couvain de la nouvelle reine commence véritablement à produire d'abondantes populations de butineuses.
C'est pourquoi j'apporte du sirop à ces colonies en devenir ainsi qu'un complément protéique à base de pollen et de levure de bière.





Lors de ma visite hebdomadaire des ruchers j'ai observé au moins 3 frelons tournant autour des ruches. Bien que cet insecte peut devenir prédateur de l'abeille, je pense que leur présence s'explique uniquement par la présence de traces de sirop sur des ruches.



















Enfin une dernière petite photo pour montrer un cadre avec beaucoup de couvain, comme je les aime !!!.

vendredi 1 mai 2009

Introduction de reines du commerce dans un essaim artificiel






Je continue la porduction d'essaims artificiels. J'en suis à 40 soit 40% de l'objectif.

Comme une partie de mon cheptel est de race buckfast, j'assure le maintien du caractère de la race par l'intoduction chaque année de reines fécondées achetées chez un professionnel.

J'ai reçu les 5 reines mercredi, fait les essaims artif. jeudi matin et l'ai ai posé de nouveau au rucher, ce matin (samedi) au lever au soleil, après un passage en cave de 46h.



Etant donné le coût de la reine (25€ HT), j'essaie de respecter scrupuleusement certaines règles en vue de favoriser son acceptation et le développement de ces nouvelles colonies.



Mode opératoire :


  1. chaque essaim artificiel contient 2 cadres de couvain + 1 cadre de réserves (miel -pollen) ainsi que 3 cadres de cire neuve - les essaims sont assemblés le matin est amenés en cave

  2. le soir, c'est à dire environ 8 h plus tard, j'introduis les reines dans leur cagette d'expédition après avoir enlevé les quelques abeilles accompagnatrices de chaque reine, pour ne pas engendrer de l'agressivité avec les ouvrières de la colonie à travers le grillage de la cagette. Il ne faut pas oublier d'enlever aussi la languette plastique (côté candi )de la cagette d'expédition. En effet, cela libère l'orifice par lequel la reine va pouvoir se libérer de la cagette après avoir consommé le candi à sa disposition et obstruant le passage. La cagette est placée verticalement, en suspension entre deux cadres de couvain. Il serait peut être utile de prolonger la durée qui s'écoule entre la fabrication de l'essaim artificiel et l'introduction de la reine à 48h voir 72h. Cependant la race buckfast accepte assez facilement une nouvelle reine.




  3. le séjour en cave est prolongé jusqu'au lendemain matin. Chaque ruchette reçoit de l'eau une ou deux fois, selon la température de la cave, au moyen d'un brumisateur, mais en veillant à ne pas humidifier la cagette car le candi humide risquerait d'engluer la reine.


  4. 45 à 48h plus tard, la ruchette est disposée au rucher. J'enlève alors l'herbe que j'avais introduit dans l'entrée pour libérer les abeilles

  5. je pose un nourrisseur et donne environ 500g de sirop tiède 50/50

  6. Cette ruchette recevra régulièrement du sirop au moins jusqu' la reprise de ponte de la reine.

  7. j'effectue une visite une semaine plus tard pour vérifier la libération de la reine et l'éventuelle reprise de ponte.

dimanche 26 avril 2009

La production de reines (1)

IL existe plusieurs méthodes pour produire ses reines.

Je vous présente celle que je vais mettre en pratique dès cette année.



Avant de rentrer dans les détails pratiques, il faut avoir en tête le cycle de développement de la reine :














De la ponte de l'oeuf à la naissance de la reine il s'écoule 16 jours .

  • stade oeuf : si la reine pond un œuf fécondé, cela donne naissance à une ouvrière ou une reine. Par contre, un œuf non fécondé donnera naissance à un faux-bourdon.
    L'œuf est blanc, cylindrique, allongé et légèrement incurvé. Au moment de la ponte, la reine fixe l'œuf par une extrémité au fond de la cellule. L'œuf semble être debout dans l'alvéole. Puis pendant 3 jours (en moyenne), l'œuf se développe et s'incline pour finir par se coucher au fond de l'alvéole.
    Au bout de 3 jours, l'œuf éclot par dissolution de sa membrane. Il devient alors une larve.
  • stade larvaire : La larve a la forme d'un petit ver, constitué presque exclusivement d'un tube digestif.
    La larve passe presque tout son temps à manger la nourriture (gelée royale exclusivement) déposée dans l'alvéole par les abeilles nourrices. Elle est même capable de se retourner si la nourriture n'est pas directement à côté de sa bouche.
    Au fur et à mesure que la larve grandit, elle mue à 5 reprises. Elle gagne énormément de poids:
    900 fois pour l'ouvrière, soit 140 mg à l'operculation
    1700 fois pour la reine, soit 250 mg à l'operculation
    2300 fois pour le mâle, soit 346 mg à l'operculation
    L'ouvrière grandit de 2,7 à 17 mm et la reine de 4,2 à 16,5mm.
    Au 8.5e jour, l'alvéole est operculée par un petit bouchon de cire. Les derniers jours du stade larvaire sont consacrés à la construction d'un cocon.
    La durée du stade larvaire est précisément de 5.5 jours pour la reine.
  • le stade pupale : Le stade pupal est le dernier stade avec celui de l'adulte formé ou imago.
    A ce stade, la tête, les yeux, les antennes, les pièces buccales, le thorax, les pattes et l'abdomen ont les caractéristiques de celles de l'adulte. La cuticule devient de plus en plus foncée; sa couleur est utilisée pour déterminer l'âge d'une pupe. A l'intérieur de la pupe, les muscles et les organes se transforment.
    Puis une dernière mue intervient. Il faudra quelques heures pour que la nouvelle cuticule sèche.
    Le stade pupal dure 7.5 jours pour la reine.
  • Le stade imago : La nymphe perfore l'opercule de cire avec ses mandibules. Après sa sortie de l'alvéole, elle déploie ses ailes et ses antennes, laisse sècher ses poils et puis commence ses activités. A peine née, la reine est encore molle et il faudra de 12 à 24 heures pour que la cuticule extérieure ne sèche. Tant que l'exosquelette autour des glandes vulnérantes n'est pas durci, la jeune reine ne peut piquer. A l'emmergence, le poids moyen de la reine est de 178 à 292 mg. La reine peut vivre de 1 à 3 ans. La durée de vie record qui a pu être observée est de 8 ans.
  • Vol de reconnaissance : 4 jours environ après sa naissance, la reine va réaliser son premier vol d'orientation
  • Fécondation : elle interviendra environ 6 jours après la naissance sur une période de 2 à 3 jours pendant lesquels elles sera fécondée par 15 à 20 mâles en moyenne.
  • Début de la ponte : environ 8 jours après la fécondation. Elle sera alors agée d'au moins (16+6+8) 30 jours.

La méthode d'Eric PAGE.

  1. choix d'une colonie souche, qui sera utilisée pour ponctionner des oeufs. Pour ce qui me concerne, j'ai choisi une colonie ayant une productivité satisfaisante en 2008, une bonne tenue en cadres et douce. Je ne suis pas encore assez performant pour affiner plus mes critères de sélection (mais cela viendra je l'espère !!). La souche a été nourri régulièrement au sirop 50/50 pour avoir une population abondante.
  2. J0 : préparation de la souche : trouver la reine et la mettre dans une hausse avec des cadres bâtis. Cette hausse est placée sur une grille à reine sur la ruche d'origine. Une partie des abeilles montra dans la hausse et la reine continuera sa ponte sur les cadres de hausse. 1 semaine avant le prélèvement de larves, je pose un cadre de cire neuve. Normalement, 7 jours plus tard le cadre sera bâtie et la ponte n'aura pas plus de 3 à 4 jours d'âge.
  3. J7 matin: orphelinage de la ruche souche : le matin, poser cette hausse sur un plateau de sol avec un couvre-cadre et un toit. La séparation physique de la ruche souche d'avec sa reine entraine une réaction d'orphelinage dans la ruche souche.
  4. J7 matin: la familiarisation : cette opération est indispensable avec l'abeille noire. Elle se fait juste avent le greffage. Pour cela je retire 2 cadres de la ruche souche que je remplace par les 2 cadres portes-cupules préalablement arrosées de sirop. Les abeilles vont alors déposer sur les cupules en plastique, une substance de familiarisation qui permettra une prise en charge plus facile de larves une fois greffées dans ces cupules.
  5. J 7 fin après-midi : greffage : prélever, dans la hausse enlevée le matin, le cadre posé à J0. Le but est d'utiliser des larves très jeunes en tout début de stade larvaire (6 à 12h , 24 h au max.). j'opère le prélèvement de larves au rucher, dans ma voiture !, à l'aide : d'un piking en métal, d'une lampe frontale à diodes (pas de chaleur pour ne pas endommager les jeunes larves). - Le mode opératoire précis fera l'objet d'un prochain article avec quelques photos. -
  6. J 7 après greffage : les porte-cupules avec les cupules greffées sont déposés dans la ruche orpheline.
  7. ne pas toucher la ruche orpheline durant 10 jours. Les abeilles orphelines vont élever des reines à partir des larves déposées dans les cupules. Il faut comprendre qu'à ce stade, elles n'ont pas le choix. En effet à J7, il ne reste dans la ruche aucune larve d'1 jour susceptible de devenir une reine si ce n'est celles que l'on introduit en cupules.
  8. J11 :utiliser les cellules royales développées directement en ruche, en essaim artificiel ou en nucléis de fécondation orphelins. La ruche éleveuse peut être utilisée une deuxième fois. Ensuite il suffit de poser la hausse avec la reine sur la ruche orpheline.

samedi 25 avril 2009

Constitution d'essaims artificiels à partir de ruche en cours d'essaimage

C'était à prévoir, le fait d'alimenter mes ruches pour activer la ponte des reines commence à produire des résultats :
  1. les pontes sont abondantes
  2. mais les colonies ont tendances à vouloir essaimer en produisant des cellules royales

Dans ce cas, et en présence de ponte récente de la reine dans la ruche concernée (l'absence de ponte récente pourrait indiquer la disparition de la reine et un remèrage en cours, auquel cas il ne faut rien faire), je ne prend pas le risque de l'essaimage et je divise l'ensemble de ma ruche en essaims artificiels.

Je produis souvent 3 essaims artif. par ruche divisée avec au moins un cadre par ruchette contenant au moins une cellule royale operculée.

Chaque essaim artificiel est donc constitué d'1 cadre avec cellule(s) royale(s), 1 cadre de couvain, 1 cadre de réserves et 3 cadres neufs.

Deux des essaims artif. sont envoyés au noir dans ma cave 24h, et le troisième reste au rucher à la place de la ruche divisée pour récupérer les abeilles butineuses qui reviennent à la ruche.

Bien sûre, je n'aime pas pratiquer ce type de division, car je perd une ruche de production à chaque fois, mais au moins je suis sûre de na pas perdre d'abeilles par essaimage.

La difficultée est de repérer la ruche qui va essaimer avant essaimage. Il n'y a pas d'autre moyen que de visiter très régulièrement ses ruches. Pour ma part, j'ouvre chaque ruche une fois par semaine pendant toute la période où peut survenir l'essaimage.

J'ai divisé 3 ruches de production aujourd'hui pour produire 9 essaims artif.

Constitution d'essaims artificiels à partir de couvain en excès

J'ai donc commencé la production d'essaims artif. la semaine dernière (20).
Voiçi quleques photos pour illustrer mes propos :
  • chaque ruchette 6 cadres reçoit 2 cadres de couvain, si possible 2 cadres de miel - pollen et 2 cadres neufs (sur lesquels je note au feutre l'année pour mieux gérer ultérieurement leur remplacement dans le corps de ruche












  • après passage 24 h en cave, elles sont disposées au rucher avec un nourrisseur. Les essaims sont alors nourris avec un sirop 50/50 quelques jours à raison de 500g/jour le soir. On voit bien sur la photos les abeilles qui viennent s'alimenter













* ensuite la ruchette sera visitée 3 semaines après pour repérer la reine et la marquer







Mon premier essaim naturel

Un copain m'appelle à 13h30 parce que son voisin accueil un essaim d'abeilles suspendu à la branche d'un cyprès.

Il a tenté de déloger les malheureuses apidées avec un jet d'eau, mais sans succès.



En 15 minutes, j'ai mis le tout dans une ruchette 5 cadres avec 2 cadres usagés (l'un avec du miel et du pollen et l'autre avec du couvain) pour attirer les abeilles à l'intérieur de la boite, et 3 cadres neufs.




La ruchette sera stockée 24h à l'obscurité dans ma cave, et demain soir, elle sera posée dans mon rucher avec un peu de sirop tiède.

mercredi 15 avril 2009

constitution de 2 essaims artificiels

J'ai terminé la visite complète de l'ensemble de mes ruches (un bilan fera l'objet du prochain message sur le blog) et je commence à produire mes premiers essaims artificiels.

Ce matin : 2 essaims artif. :
- dans une ruchette 6 cadres :
  • 2 cadres de couvain frais avec présence d'oeufs (ponte de moins de 2 jours) pour permettre la porduction de cellules royales avec présence miel et pollen
  • 4 cadres cirés avec une cire déjà étirée
  • 1 couvre-cadre en grillage fin pour mermettre d'enlever le toit lors du stockage dans ma cave lors du nourrissement et s'il y fait trop chaud (!), ce qui n'est pas vraiment le cas en ce moment.
- ces ruchettes seront stockées à l'obscurité (dans mon garage durant 48h pour faciliter l'orphelinage et surtout pour que les abeilles perdent la mémoire du lieu où elles étaient avant), et brumisées 2 fois par jour pour leur apporter un peu d'humidité.
- ensuite dépose des ruchettes dans leur rucher de provenance, sans risque de retour à leur ruche d'origine.
Comme je n'ai pas commencé l'élevage de reines, je compte sur les abeilles des 2 ruchettes pour la production de celulles royales.
Celles en surnombre seront utilisées pour la constitution de nouveaux essaim artif. ce qui me fera gagner un temps précieux ( environ 3 semaines).

Les 2 ruches de provenance des 2 essaims créés ont l'historique suivant :
ruche 21 : reine noire 2008, production 9kg miel en 2008, consommation 2.5kg apifonda cet hiver + 2.9 kg sucre sous forme de sirop 50/50 (depuis le 4 avril 2009).
Lors de la visite e printemps le le 04/04/09 : 4 cadres de couvain et 7 cadres le 15/04/09.
ruche 26 : reine noire 2007 (à changer obligatoirement cette année), production de 33 kg miel en 2008, consommation 2.5kg apifonda cet hiver + 1.5 kg sucre sous forme de sirop 50/50 (depuis le 4 avril 2009).
Lors de la visite de printemps le 04/04/09 4 cadres de couvain et 6 cadres le 13/04/09.

dimanche 12 avril 2009

Stimulation des colonies

Depuis le 20 mars, 80% de mes colonies reçoivent 500g de sirop 50/50 tiède en début de soirée, tous les jours.
Les colonies très fortes ne sont pas nourries, et depuis 3 jours elles ont chacune une hausse. Ces colonies seront utilisées pour l'élevage : de reines - constitution de nucléis de fécondation.

Les colonies nourries seront utilisées en grande partie pour la constitution d'essaims artificiels.
En effet, je me suis fixé cettes année la production de 100 essaims artificiels.
Ils seront élevés dans des ruchettes 6 cadres pour 60 d'entre-eux ou directement en ruches avec partitions sur 6 cadres pour le reste (surtout des buckfast plus rapides dans leur développement).
Ce nourrissement permettra de stimuler la ponte de la reine et ainsi de produire beaucoup de couvain pour la fabrication des essaims artificiels.
Je ne complète pas cet apport par un complèment portéïné.

La production d'essaims artificiels doit être coordonnée à celle de reines fécondées (j'ai probablement tort !!).
Il est donc assez urgent que je commence l'élevage de reines ; il y a des bourdons (pour les fécondations) il ne gèle plus (besoins de chaleur pour élever des reines) même si les Saints de glace ne sont pas passés.

Ce sera l'objet d'un prochain message.

Donc au programme demain :
- nouvelle visite de toutes les ruches pour faire le point (surtout vérifier s'il n'y a pas de l'essaimage en cours, car c'est le risque encouru lorsqu'on stimule la colonie à cette saison ! )
- préparation de nucléis de fécondation (petits travaux de finition)
- préparation de la ruche éleveuse qui fournira les cellules royales.

Fabrication de cadres - porte cadres

En ce moment je mets à profit chaque heure de temps libre pour terminer les cadres de corps et de hausse.
En effet, j'ai fabriqué cet hiver 40 ruches complètes, il me reste à terminer les cadres.
C'est le travail le plus répétitif, le plus long et le moins intéressant.
Le bois utilisé est le pin et parfois le peuplier, facile à clouer et qui ne fend pas.
Les découpes sont faites sur une machine à bois Lurem.
Tous les trous sont fait à la perceuse à colonne avec des câles pour ne pas que les trous soient régulièrement disposés.
Ensuite l'assemblage est fait à l'agrapheuse pneumatique.
Le filage est réalisé avec du fil inox (ne rouille pas donc plus durable) coupé préalablement à la bonne longueur.
Les deux extrémités du fils sont agraphées sur le cadre.
Ensuite la fixation de la feuille de cire se fait au moyen d'un vieux transformateur 12v de perceuse.
Une fois les cadres montés, ils sont stokés en position verticale de façon à ce que les feuilles de cire en ramolissant (s'il fait chaud) ne se déforment pas.



Pour le stockage des cadres de corps, j'ai construit un porte-cadres contenant 21 cadres. Il est possible de le gerber, il est facile à transporter (2 poignées - poids faible) et facile à fabriquer.






Bilan des pertes hivernales



Les visites de printemps étant terminées, j'ai pu déterminer le taux de perte hivernale dans mes ruchers : 21%.



C'est plus que l'année dernière (12%), mais en regardant de plus près, je peux trouver quelques explications :



1- la mise en hivernage ne s'est pas déroulée dans des conditions optimales, car j'ai été opéré d'une hernie discale en septembre 2008. Il est probable que certaines colonies étaient déjà mal en point à l'entrée de l'hiver (orphelines par exemple) et que nous ne l'ayons pas détecté.



2- sur les 21% de pertes, la moitié, soit 10.5% sont imputables à des essaims artificiels constitués en 2008.

Au passage je me suis apperçu que mes ruchettes fabriquées en triply de 19mm ne sont pas assez aérées. En effet lors du transfert des essaims des ruchettes vers les ruches, j'ai trouvé à plusieurs reprises de la cire avec des traces de moisissures.

Je vais donc réaliser une nouvelle ouverture dans le plateau de chaque ruchette avant leur réemploi cette année, de façon à doubler la surface d'aération.

Ce constat vient corroborer la présence de couvain plâtré (ascophérose) dans certaines de ces ruchettes.

3 - enfin, concernant les 10.5% de pertes en ruches, seule une perte me surprend.
Celle-ci était peuplée avec une reine de l'année 2008 (buckfast), sa production a été très correcte (20.5 cadres en 2008), et je l'ai vu très active quelques jours avant sa disparition.
Cette perte est pour moi la seule vraiment inexpliquée.


Voiçi quelques photos de cette ruche :



Les quatre autres pertes de ruches me surprennent moins : après consultation de mes notes sur l'historique de chaque ruche, je constate qu'elles avaient toutes produites de nombreuses cellules royales (sans essaimage , car j'ai prélevé consciencieusement les cadres avec des cellules royales pour réaliser des essaims artificiels).


En conclusion :
- améliorer l'aération de mes ruchettes
- soigner la mise en hivernage (contrôles plus poussés sur les ruches à problèmes).

dimanche 5 avril 2009

Visites de printemps (suite)

Hier et samedi j'ai poursuivi les visites de printemps sur mes ruches.
La première ouverture d'une ruche après l'hiver est toujours un moment intense, pour les mauvaises surprises comme pour les bonnes.

Pour les mauvaises, j'ai 3 ruches bourdonneuses, avec pour l'une d'elles aucun espoir (les abeilles ont été mélangées avec une autre colonie) et pour le deux autres présence de couvain operculé. La disparition de la reine n'est donc pas si ancienne.
Pour ces deux colonies j'ai tenté un truc sans trop y croire : rajouter 1 cadre de couvain frais avec ponte fraiche. L'ensemble est laissé sur 6 cadres avec un cadre de réserves (miel et pollen) + une partition pour resserrer la grappe.
Il n'est pas du tout évident que ces 4 nouveaux essaims artificiels élèvent une reine.
J'aurais tout essayé.
L'autre solution normale aurait consisté à utiliser ces abeilles pour renforcer d'autres colonies un peu faibles.
Autre mauvaise nouvelle, une colonie morte alors qu'il y a une smeian elle rentrait du pollen en masse. Ces disparitions rapides sont pour moi innexpliqués, d'autant que les abeilles mortes sur le plateau de ruche étaient très nombreuses.
Cette disparition brutale fait penser à une intoxication.




Pour les bonnes, j'ai plusieurs colonies avec 6 a 7 cadres de couvain, sur lequelles je dois rapidement soit poser une hausse ou soit plutôt prélever des cadres de couvain pour faire des esssaims artificiels.
Ces colonies populeuses correspondent à des bonnes ruches en 2008 (pas d'essaimage, bonne production, douces)
Le problème est que les conditions ne sont pas encore optimales pour l'esaimage artificiel, car les bourdons ne sont pas nombreux.
Affaire à suivre !

vendredi 3 avril 2009

Début de la visite de printemps sur les ruches

Cet après-midi, j'ai profité d'un peu de temps libre et du soleil pour faire la visite de printemps sur une partie des ruches.

Bien que toutes ces ruches soient nourries avec de l'apifonda, elles sont relativement légères.
Le couvain occupe de 2 à 3 cadres, il y a de la ponte fraiche et la reine était visible.
Je n'ai pas marqué les reines qui ne l'étaient pas parce que je voulais avancer, mais dès que la visite de printemps sera terminée, je marquerai toutes les reines qui ne le seraient pas.

2 à 3 cadres ont été changés par ruche et marqués d'un 9 (pour l'année) avec un marqueur indélébile. Je ne sais pas si ce marquage va résister aux abeilles ?!

Sinon chaque ruche va être nourrie en sirop liquide 50/50, car cette année mon objectif est de multiplier au maximum mes colonies en faisant des essaims artificiels et en pratiquant l'élevage des reines.

J'utilise 2 races d'abeilles : principalement l'abeille noire, et un rucher est peuplé en Buckfast.
Il s'agit d'un essai. Je suis assez tenté par la buckfast du fait de sa productivité, alors que la noire me semble plus économe (moins besoin de nourrissement).

jeudi 26 mars 2009

Nouvelle visite du rucher


Aujourd'hui je fais le point sur la qualité sanitaire des colonies.



J'ai posé il y a 4 jours une feuille de radiographie beurrée avec de la margarine sur le fond de chaque ruche avec 5ml de tac tic, afin de faire le point sur le nombre de varroas résiduels dans chaque ruche .

Résultats :
1 - Il ya des varroas !!! parfois 2 à 3, mais parfois au moins 20 à 30 qui sont tombés.

Je vais donc faire un deuxième traitement de contrôle et compter précisément le nombre de varroas avec une loupe binoculaire.


2 - quelques ruches sont atteintes de la maladie du couvain platré (Ascophérose), dont voici quelques photos :



Sur le lien internet Ascophérose, vous pouvez trouver des informations plus précises sur cette maladie, assez peu nuisible, mais révélatrice de mauvaises conditions d'hygiène.


Je pensais, lors de la visite complète de printemps, ne nettoyer que les plateaux de ruches en les remplaçant par des fonds désinfectés à la javel ( j'ai 10 plateaux d'avance), mais je vais faire plus en transvasant chaque ruche dans une ruche passée à la flamme (ce qui va me prendre un peu de temps car je n'ai que 3 ruches d'avance !).

Sinon je vais prendre une précaution supplémentaire, en changeant systèmatiquement 3 cadres de corps dans chaque ruche.
Enfin, je ne préléverai pas de cadres dans les ruches infectées pour faire des essaims artificiels ou pour renforcer une autre colonie.


J'espère qu'avec ces précautions, le problème sera enrayé.



Enfin, j'ai équipé le rucher d'un point d'eau qui sera régulièrement approvisionné pour que les abeilles ne soient pas obligées d'aller chercher loin le précieux liquide .

Il s'agit d'un abreuvoir à volaille de 10 litres acheté à la coop locale pour 5€.




lundi 23 mars 2009

Début des visites de printemps : les ruchettes 6 cadres

Je profite de cette période de météo favorable pour visiter et transfèrer les colonies des ruchettes 6 cadres dans des ruches Dadants 10 cadres.












Il y a un peu de pertes (je vous communiquerai le % précis lorsque j'aurai terminé les visites de ruches, mais nous nous situons entre 15 et 20% cette hiver).
Ces colonies de 2008 sont transférées dans des ruches désinfectées à la flamme pour la partie bois et à l'eau javellisée pour la plateau en plastique.
Chaque ruche est équipée d'une réduction d'entrée pour éviter le pillage.




Les colonies en ruchettes sont sur 2 à 3 cadres de couvain (parfois 4) et la ponte de la reine a démarré depuis au moins 20 jours car des abeilles de printemps sont déjà nées (des cellules de couvain sont désoperculées).





Pour les colonies qui n'ont pas terminées leur apifonda, je leur laisse terminer dans le plateau couvre-cadres (un nourrisseur est placé au dessus pour alimenter au sirop dès que l'apifonda sera terminé).




Pour les colonies qui ont terminé leur apifonda, je vais les nourrir au sirop. Le couvre-cadre vient donc se placer au dessus du nourrisseur.


Ainsi chaque ruchette va recevoir régulièrement environ 500g de sirop 50/50 (50% sucre + 50% eau en masse + du vinaigre pour acidifier la solution, faciliter sa conservation et surtout améliorer sa digestibilité pour les abeilles). Le sirop est distribué le soir pour éviter le pillage (consommation la nuit) et chaud pour faciliter sa prise.

Maintenant que toutes les ruchettes 6 cadres sont transférées en ruches, il me reste à poursuivre cette première visite de printemps sur les ruches Dadant 10 cadres.
La météo des prochains jours s'annonçant moins clémente, je crois que je vais attendre le retour de températures plus favorables pour poursuivre ce travail.
En attendant, je vais simplement veiller à ce qu'aucune colonie ne manque d'apifonda, et vais nourrir régulièrement (toutes les 24h) au sirop les colonies déjà équipées d'un nourrisseur.


Sinon toutes les ruchettes libérées sont nettoyées (à la spatule), réparées éventuellement, et désinfectées à l'eau javellisée, séchées et stockées dans mon grenier.

mercredi 11 février 2009

Ce matin il neige. J'ai pu mettre à profit les quelques jours de douceur que nous avons connus, pour vérifier les réserves de chaque ruche.

Globalement, les abeilles sont assez actives pour s'alimenter à partir de l'Apifonda mis à leur disposition. En effet, bien souvent de nombreuses abeilles étaient visibles dans le sachet plastique de nourrissement.
Cela m'a permis de vérifier que la plupart des ruches sont vivantes. Mais rien n'est encore gagné, car les pertes surviennent parfois tardivement.


Vous pouvez même constater qu'une ruche est particulièrement active :

















Sinon, j'ai passé également du temps à bricoler :

1 - Fabrication de chasses-abeilles en contreplaqué (5mm) + chasses-abeille en plastique :


































2 - fabrication de cadres en pin : les différentes pièces sont clouées avec un appareil pneumatique et des pointes de 25mm




































Pendant les quelques jours de temps doux, les noisetiers ont démarré leur floraison :



Arbre très prévoyant, le noisetier met en place ses fleurs mâles dès l’automne, avant même la chute des feuilles, sous la forme de chatons connus de tous, et qui s’épanouiront dès le mois de janvier.



Les châtons mâles, qui regroupent les fleurs mâles, commencent à disséminer le pollen dès le mois de janvier alors que les fleurs femelles ne sont pas encore épanouies :

le noisetier est protandre (décallage dans le temps entre floraison mâle et floraison femelle) et devra donc passer par une fécondation croisée.

Cette fécondation se fera entre des fleurs mâles retardataires pour la production du pollen et des fleurs femelles.

Celles-ci sont moins visibles, et il faut s'approcher du rameau pour les apercevoir.









Pour voir quelques belles photos cliquez sur ce lien.

mardi 3 février 2009

Nettoyage des plateaux et couvres-cadres






Aujourd'hui, j'ai nettoyé les plateaux de ruches et les couvre-cadres des ruches vides stockées.

1 - Pour les plateaux (aération totale en plastique) : ils sont trempés dans une solution d'eau javelisée après les avoir grattés à la brosse. Pour l'instant, c'est ma baignoire qui est utilisée pour le trempage !. Je pense que l'idéal, pour quelqu'un de bien équipé, serait la pompe haute pression à eau chaude.





2 - Pour les couvres-cadres, ils sont passés à la flamme d'un chalumeau butagaz.
La flamme n'est pas assez puissante pour assurer une bonne désinfection. Aussi vais-je m'équiper d'un chalumeau sur bouteille de butane.